Filles Dieu

Avenue Rostov sur le Don / Rue des Fallotiers / Rue de la Barillerie, 72000 Le Mans

1167

Programme

Rénovation énergétique de 81 logements

Concepteurs

  • A2A architectes

Commune

  • Le Mans

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Le Mans Métropole habitat

Thèmes

  • Patrimoine

Année de réalisation

2024

Surface(s)

6000m² SP

Coûts

3 140 000€ (HT)

Documents

Comment rénover une opération de logements datant des années 80, architecture souvent stylisée, aux aspects formels évocateurs de cette période du postmodernisme ?
Comment rénover une opération d’ampleur en plein cœur de ville située entre la vieille ville au patrimoine remarquable et un centre-ville commerçant toujours en recherche de dynamisme ?
Il a fallu d’abord porter un diagnostic fin du contexte urbain dans lequel les 81 logements s’inséraient, mettant en valeur les nombreux bâtiments institutionnels, les bâtiments classés au titre des monuments historiques, l’importance des flux périphériques et des flux traversants le site, le niveau de végétation autour et en cœur d’ilot, la colorimétrie des façades voisines… (voir fichier pdf de la phase DIAG)
Ensuite, une analyse architecturale du bâtiment s’est imposée du fait d’une grande complexité dans l’écriture des façades rendant peu lisible le bâtiment et s’expliquant par les éléments suivants : halls d’entrée peu identifiables, découpage horizontal et vertical très marquée par les joints du système constructif (prémur isolé), identité particulière créée par la présence d’un crénelage et de frontons en toiture, plusieurs typologies de loggias disposés plus ou moins aléatoirement, une multiplication de teintes pastelles… (voir fichier pdf de la phase DIAG)

Nous proposons alors de donner une nouvelle lecture des volumes et façades à ces bâtiments et de permettre leur meilleure intégration dans ce tissu urbain entre la vieille ville historique et le centre-ville commerçant :
– en développant une image plus unitaire de l’ensemble bâti dans un contexte de grands équipements,
– en marquant les pignons donnant sur la collégiale Saint Pierre La Cour et sur la place de l’Eperon,
– en identifiant clairement les halls depuis l’espace public,
– en renforçant les verticalités par des habillages bois des fonds de terrasses et des loggias.

Cette requalification apporte une image plus contemporaine aux bâtiments mais aussi à l’environnement urbain tout en restant sobre et discrète. L’utilisation du bois est un rappel aux anciennes constructions en bois présentes sur le site. Les couleurs utilisées restent dans la gamme de couleur existante dans l’environnement bâti tout en apportant chaleur et modernité.
Le groupe Filles Dieu fait ainsi écho à la cité Plantagenêt tout en impulsant la transition vers le centre-ville. La rénovation thermique du projet via l’isolation par l’extérieur est ainsi une opportunité de renouvellement architectural mais aussi urbain.

 

Photographe : Paul Hamelin

Maison de santé & logements

20 rue de Paris, 72470 Saint-Mars-la-Brière

501

Programme

Construction d’une maison de santé et de 6 logements sociaux

Concepteurs

  • A2A architectes

Commune

  • Saint-Mars-la-Brière

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Commune de Saint-Mars-la-Brière
  • Sarthe habitat

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2024

Surface(s)

775m² sdp

Coûts

1 600 000€ (HT)

Documents

Dans un objectif d’affirmer le rôle de pôle social, dynamique et structurant du cœur de bourg et de renforcer son attractivité et son rayonnement sur l’ensemble du territoire, le centre-bourg de Saint Mars La Brière fait l’objet d’une requalification urbaine sur plusieurs années avec l’aménagement des espaces urbains et paysagers et la construction d’un premier bâtiment sur la partie « est » du site.
Le programme comprend au rdc une maison de santé pour la commune et à l’étage 6 logements sociaux pour le bailleur Sarthe Habitat.
Le projet s’est développé suivant deux contraintes fortes :
– Une parcelle particulièrement contraignante avec une forme très complexe et l’obligation d’un débord de l’étage sur l’espace public au-dessus de l’entrée de la maison de santé,
– Un programme de mixité programmatique, impliquant les notions de superposition structurelle, de gestion des flux différenciés, d’acoustique…
Jouant de ces deux contraintes, le parti architectural repose sur :
– La constitution d’un socle en béton lasuré, rythmé par les ouvertures des cabinets, exprimant l’équipement de santé de la commune,
– L’expression d’une individualité pour chaque logement de l’étage en alternant les volumes et les matériaux (couverture et bardage en alu à joint debout, bardage bois à claire voie douglas naturel).
Le bâtiment conjugue ainsi l’expression d’une contemporanéité par son socle au rdc et les matériaux utilisés avec la superposition de volume à l’écriture plus traditionnelle reprenant les formes bâties environnantes (maisons individuelles, toiture à deux pans).
Le choix des matériaux et le rythme des façades apportent ainsi une dynamique et une modernité tout en faisant écho par leur forme et leurs couleurs aux constructions alentours.
Le linéaire de façade au R+1 est rythmé par un jeu de pleins et de vides qui correspond à l’aménagement des loggias de chaque logement. Ces retraits permettent d’apporter de l’intimité aux espaces extérieurs des logements et de rendre la volumétrie du projet moins massive.
Longeant l’axe très passant de la route de Paris, le projet accompagne de regard vers l’église mettant ainsi en dialogue l’architecture contemporaine et le patrimoine bâti en plein cœur de bourg.

 

Photographe : Paul Hamelin

Salle de tennis de table

rue Jules Ferry, 72380 Sainte-Jamme-sur-Sarthe

824

Programme

Construction d’une salle de tennis de table
bâtiment passif et à énergie positive

Concepteurs

  • A2A architectes

Commune

  • Sainte-Jamme-sur-Sarthe

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Communauté de Communes Maine Coeur de Sarthe

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2024

Surface(s)

1059m² SU

Coûts

1 870 000€ (HT)

Documents

Le projet de la salle de Tennis de Table est situé à Sainte Jamme Sur Sarthe et est porté par la Communauté de Communes Maine Cœur de Sarthe.
Elle prend place dans un contexte d’équipements sportifs et scolaires (gymnase, terrain de tennis, collège, piste d’athlétisme) et en limite communale.
Située en arrière-plan du gymnase existant, la salle de Tennis de Table développe sa propre identité marquant sa présence dans cet environnement sportif.
Cette identité repose sur :
– Une continuité de volume avec le gymnase existant, venant créer une rue entre les deux équipements,
– Une matérialité naturelle avec son bardage bois en lien avec son environnement naturel proche,
– Une écriture contemporaine des façades et volumes en lien avec la fonction du bâtiment.
Le volume haut marque l’emprise de la salle de pratique sportive pour 8 tables en mode compétition avec des gradins pour 120 personnes tandis que le volume bas regroupe les fonctions de services (hall, club house, bureau, sanitaires et vestiaires, rangement et locaux techniques).
La pratique du tennis de table imposant une luminosité uniforme, le volume haut est une boîte fermée qui a imposé un travail particulier sur le calepinage du bardage. Le volume bas est en grande partie vitrée, assurant l’ouverture vers l’extérieur.
Le bâtiment présente deux performances notables :
– L’utilisation forte et marquée du matériau bois : structure poteaux et charpente, murs à ossature bois, bardage bois intérieur et extérieur, isolation soufflée, panneau de contreventement pare pluie et isolant, agencement intérieur.
– Une performance énergétique passive validée par le PHPP (besoin de chauffage très faible < 11 kwh/m.an / étanchéité à l’air renforcée = 0,16 en n50 équivalent à 0,10 en Q4) et due à une conception climatique (forte isolation / absence de pont thermique / étanchéité à l’air soignée / traitement de l’air par CTA double flux)
En conclusion, la salle de Tennis de Table de Sainte Jamme sur Sarthe allie une expression contemporaine, une intégration dans son contexte et des performances techniques ambitieuses.

 

Photographe : A2A architectes

14 logements intermédiaires

Les Tertres, 72460 Savigné-l'Évêque

505

Programme

14 logements sociaux intermédiaires

Concepteurs

  • A2A architectes

Commune

  • Savigné-l'Évêque

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Sarthe habitat

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2021

Surface(s)

938m² shab

Coûts

1 343 000€ (HT)

Documents

Dans l’écoquartier de Savigné L’Evêque, prend place une opération de 14 logements intermédiaires pour le bailleur social Sarthe Habitat. Situés en limité de zone, les logements sont scindés en deux blocs symétriques et présentent un épannelage entre R+1 et R+2 pour s’intégrer dans un contexte à dominante pavillonnaire.
Les intentions architecturales du projet reposent sur :
– une desserte et une répartition équitables des logements (2 ensembles identiques séparés par le stationnement),
– un découpage des hauteurs et des volumes pour s’insérer dans un quartier à dominante pavillonnaire,
– un principe de transparence permettant d’assurer des vues transversales à travers la parcelle (logements traversants, T4 surélevés, claustras…)
– une dualité de composition entre la façade nord urbaine (enduit) et la façade sud naturelle et largement ouverte sur le paysage (claustras bois).

L’inscription des logements dans la parcelle se fait suivant un ordre bioclimatique avec :
– Une façade sud très ouverte sur un paysage de pâturage, assurant des apports solaires et développant des loggias généreuses.
– Une façade nord plus intime, côté rue, caractérisée par les accès aux logements.
L’accès des véhicules, piétons et vélos se fait entre les deux, avec une intégration des véhicules sous les logements. Afin d’en atténuer l’impact visuel, une partie des places est positionnée sous les T4.
Les logements sont positionnés en retrait par rapport à la limite de propriété au nord. Les abords font l’objet d’un traitement paysager afin de mettre en valeur les constructions et qualifier l’accès aux logements.
Ainsi, le long de la limite nord, en bordure de l’espace public, des massifs larges plantés de graminées permettent à la fois de mettre en valeur les constructions et de constituer une limite paysagée.
Les jardins privatifs des logements situés en rez-de-chaussée s’adossent à la limite sud. Ils sont délimités les uns par rapport aux autres et en limite de propriété, par des grillages à moutons sur poteaux de bois, doublés de haies vives épaisses.

Les matériaux choisis : isolation par l’extérieur avec enduits clair ou sombre, menuiseries PVC sombre, bardage et claustra bois, volets coulissant bois et toiture gravillonnée sont cohérents à la fois avec le caractère contemporain et écologique assumé du projet, tout en assurant une bonne intégration dans un site naturel.

 

Photographe : A2A architectes

École Maternelle de l’Auneau

La Girardière, 72560 Changé

509

Programme

Extension de l’école maternelle de l’Auneau à Changé
Bâtiment passif

Concepteurs

  • A2A architectes

Commune

  • Changé

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Commune de Changé (72)

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2021

Surface(s)

700m² sdp

Coûts

1 480 000€ (HT)

Documents

L’extension de l’école de l’Auneau à Changé se situe à la place d’un ancien parking devant l’actuelle école, datant des années 90 et caractérisée par une architecture en brique.
Le maitre d’’ouvrage, au-delà du programme scolaire, présentait une ambition forte en matière énergétique bâtiment passif) et sur le volet environnemental.
Trois enjeux importants ont alors guidés le projet de l’école maternelle de l’Auneau:
– 1/ Développer un projet à performance passive avec une consommation de chauffage très faible (14kwh/m².an), une étanchéité à l’air très performante (0,5vol/h en n50) et un besoin en énergie primaire Placer l’enfant au cœur du projet par des jeux architecturaux (hauteurs des fenêtres, luminosité et vues vers l’extérieur, échelle du projet) et des qualités spatiales intérieures (assises pour s’habiller, acoustique, matériaux naturels, qualité sanitaires de l’air).
Dans le cadre d’un équipement scolaire, nous avons particulièrement pensé l’aspect écologique du projet ainsi que la qualité sanitaire de l’air avec la mise en œuvre de matériaux biosourcés (utilisation massive du matériau bois en structure, charpente, plafond, mobilier… linoleum au sol, peinture à base d’algues) et d’une ventilation double flux à haut rendement certifiée passiv’haus.
Aussi, le projet prenant place sur un ancien parking en enrobé, la toiture entièrement végétalisée de l’extension assure une amélioration de la gestion des eaux pluviales sur la parcelle.

Extrait de l’’article de presse Passimag
Comme ses anciens élèves, l’école maternelle de l’Auneau, dans la commune de Changé, à l’est du Mans, a bien grandi. Suite à l’intervention de l’agence A2A architectes, la surface de l’équipement scolaire a en effet plus de doublé.
Mené en collaboration avec les bureaux d’études BET Bellec et Ouest acoustique, le projet d’extension passive abrite sept salles de classes, deux cours ainsi que divers espaces techniques. En plus de ses performances thermiques et acoustiques, il fait montre d’un véritable souci d’intégration : pour répondre à la structure en brique de l’existant, les architectes ont fait le choix du tout bois, de la structure jusqu’à l’isolation, en fibres de bois. Les volumes, généreusement vitrés au sud pour profiter des apports solaires, se caractérisent par les pans de la toiture végétalisée, en dents de scie. Un dessin qui s’inscrit dans « la continuité de l’existant pour ne pas sur¬charger le paysage architectural disparate », expliquent les concepteurs. Dans les salles de classes, les dortoirs et les circulations, les partis pris architecturaux (hauteur des fenêtres, matériaux naturels, aménagements sur mesures adaptés aux bambins, etc.) témoignent de la volonté de « placer l’enfant au cœur du projet ». C’est réussi. À eux, alors, de rapporter à leur tour de bonnes notes à la maison !
Pour aller plus loin Avec cette réalisation, la commune de Changé, l’agence A2A architectes et les bureaux d’études BET Bellec et Ouest acoustique prouvent que la conception passive s’adapte égale-ment aux projets d’extension.

 

Photographe : Kevin Larat