Lumineux, accueillant, ouvert sur la ville, intégré dans le parc arboré du château, le Pôle culturel l’Apostrophe invite à la découverte, aux rencontres, aux échanges.
Situé entre la Maison des Arts et Enseignements et la Salle de Spectacle de Sablé-sur-Sarthe, il comprend un grand hall commun (accueil, foyer, billetterie, bar), une médiathèque, des studios de musiques actuelles, des réserves et des locaux d’administration. Il s’inscrit comme le trait d’union qui faisait défaut entre les différentes entités culturelles déjà présentes sur le site.
Depuis la rue Saint-Denis, le projet s’implante sur un large parvis, de plain-pied, qui fédère l’ensemble des équipements et offre un espace public à l’échelle du Pôle Culturel et de la ville de Sablé-sur-Sarthe.
Côté rue, d’une écriture sobre et intemporelle, largement vitré, le projet exprime une ouverture sur la ville et affiche son caractère public. Il se glisse entre les bâtiments existants en briques dans une volonté de transparence, de légèreté afin de s’ouvrir généreusement sur le parc.
L’entrée dans l’espace, se fait naturellement, du parvis incurvé jusqu’au cœur de la médiathèque.
Des échappées visuelles structurent l’ensemble des univers de la médiathèque, espaces ouverts les uns sur les autres pour une grande lisibilité des collections, une souplesse dans l’aménagement et une surveillance plus aisée. Le bâtiment se veut fluide et modulable. L’enchaînement est ponctués d’espaces plus spécifiques : salle de créativité, salon jeux vidéo, heure du conte gradinée, salles de travail, fonds patrimonial, jardin de lecture…
La variété des vues sur l’extérieur multiplie les façons de vivre la médiathèque et favorise son appropriation par un public le plus large possible.
La liaison avec la Maison des Arts et Enseignements se présente comme une ligne lumineuse, une promenade qui prolonge la rue à l’intérieur du bâtiment.
Construit principalement en bois, le projet affiche son ambition écologique. Présent dans la structure, en façade et composant l’essentiel des plafonds, le bois contribue à fondre le bâtiment en douceur dans son environnement et à apporter une ambiance chaleureuse et lumineuse aux usagers.
Il met en valeur l’architecture de brique des constructions existantes, s’ouvre généreusement sur le parc du château et redonne, par son échelle et par son écriture, une cohérence urbaine à cet ensemble aux volumes hétéroclites.
Photographe : Stéphane Chalmeau