Maison des internes Centre Hospitalier

avenue Rubillard, 72000 Le Mans

506

Programme

résidence de 117 logements pour les internes de l’hôpital du Mans

Concepteurs

  • Pharo'Ouest

Commune

  • Le Mans

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Eiffage Developpement

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2023

Surface(s)

3 189 m²

Coûts

5 000 000 €

Documents

LA RUCHE – MAISON DES INTERNES

Ce projet élaboré avec Eiffage Developpement Grand Ouest s’inscrit dans le renouvellement du Centre Hospitalier du Mans, un processus d’envergure engagé depuis de nombreuses années.

Ce projet de renouvellement urbain qui valorise une friche en pleine ville le long d’un des axes les plus structurant s’est opérée sans heurts. La maison des internes se dresse fièrement, au cœur de ce nœud de mobilité, tel un totem dans cette entrée de ville remarquable : université, hôpital, zone tertiaire, tramway…

-À l’ouest passe la ligne ferroviaire, et avec elle la nouvelle halte Hôpital – Université.
-Au Nord Est se trouvent la ligne de tramway et l’arrêt « Hôpital ».
-Au Sud, juste après l’entrée principale de l’hôpital se déploie l’avenue Rubillard, axe structurant vers le centre-ville.

Les façades, par leurs matériaux et leur dessin, se jouent de cette interface et s’adaptent à leur environnement :
-Côté avenue Rubillard, elles sont minérales et affirment le caractère urbain de l’avenue.
-Côté Hôpital elles sont plus « fragiles », se parant d’un dessin plus ciselé dont le bois offre un aspect plus aimable face à l’hôpital.

Le dénivelé prononcé du site est mis à profit par l’architecture pour proposer un socle qui épouse la pente. Une vague vient en douceur accompagner le dévers et assoir le bâtiment.

Les espaces extérieurs s’harmonisent avec le traitement du parvis de la gare intermodale tram/train pour former un écrin protecteur et rafraichissant. L’accès à la résidence s’opère dans un écrin de verdure.

La Maison des Internes abrite 117 logements du T1 au T3 ainsi que des locaux communs de vie et de service.

 

Photographe : Paul Hamelin

Cofilmo

9 avenue Georges Auric, 72000 Le Mans

543

Programme

Ateliers de numérisation, d’éditique, de façonnage papier et locaux de stockage de grande hauteur

Concepteurs

  • Pharo'Ouest

Commune

  • Le Mans

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • SAS Rue Auric

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2022

Surface(s)

Atelier : 2 215 m2 (SHAB) – Bureaux : 942 m2 (SHAB)

Coûts

3 951 985 € (HT) compris vrd, démolition 3 514 487 € (HT) hors vrd, démolition

IMPRIMERIE, BUREAUX ET LOCAUX SOCIAUX

Ce bâtiment d’activité mené par la Foncière du Maine est un projet de renouvellement urbain au cœur de la zone d’activités économiques à l’entrée Ouest de la ville du Mans. En lieu et place d’une petite villa d’entreprise des années 80 qui après une étude de requalification et d’extension a dû être démolie pour proposer un projet d’imprimerie parfaitement adapté au besoin de l’entreprise qui évoluait sur un autre site dans des locaux devenus inadaptés.

L’architecture du bâtiment affiche fièrement un positionnement urbain en cohérence avec son environnement. Le rythme, le dessin de la façade et les calepinages sont un clin d’œil au nouveau siège du crédit agricole situé sur la parcelle voisine.

Néanmoins la modestie est ici de mise avec des tonalités plus atténuées et la volonté pour cette activité de rester discrète. Les choix constructifs sont exprimés en façade avec une présence du bois très affirmée particulièrement sur la façade Ouest où de grandes épines verticales en bois assurent une protection efficace contre les surchauffes estivales aux bureaux qui bénéficient de grandes surfaces vitrées.

Le bois est omniprésent dans les espaces intérieurs où les ambiances ont été particulièrement soignées pour proposer aux salariés un environnement de travail agréable et chaleureux. Les bureaux sont très largement vitrés et bénéficient de vues sur l’environnement verdoyant du quartier.

 

Photographe : Paul Hamelin

Républica

rue du port, 72000 Le Mans

502

Programme

12 logements collectifs et bureaux en Rdv

Concepteurs

  • Pharo'Ouest

Commune

  • Le Mans

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • SCCV Ecovivre Home

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2024

Surface(s)

1 180,97 m² (SHAB compris bureaux)

Coûts

1 603 750 € (HT) compris VRD ou 1 549 775 € (HT) hors VRD

Documents

Cette opération de logements collectifs en centre-ville du Mans est une opération de renouvellement urbain. Elle s’insère dans un tissu urbain dense. Elle propose un gabarit élevé dans la continuité du bâti qui structure la rue. Sa réalisation a été rendue complexe en raison de la petite taille de la parcelle, de la nécessité de réaliser des reprises en sous oeuvre et de réaliser des fondations profondes. Elle propose à Rez de Chaussée des bureaux qui répondent aux besoins de service de la Ville. Les logements se déploient dans les étages en proposant des espaces extérieurs à ses habitants, des logements spacieux et lumineux.

L’implantation du projet résulte de l’alignement dominant présent dans la rue du Port. L’écriture architecturale dans un secteur soumis à l’avis des bâtiments de France propose un dessin de composition ordonné, épuré d’une très grande sobriété. Les détails ont été finement soignés pour offrir aux passants la perception d’une architecture qui reprend les codes et la solidité du bâti ancien de la rue avec des techniques, un dessin et des matériaux contemporains. La composition de la façade a été influencée par les bâtiments mitoyens. Les proportions des ouvertures reprennent les dimensions existantes (plus hautes que larges) et l’espacement régulier rappelle l’ordre existant des constructions environnantes.
L’enjeu de ce projet était de proposer une insertion dans ce tissu urbain dense et complexe tout en offrant des logements de qualité.
L’entrée principale se fait par un porche permettant d’accéder au coeur de la parcelle. Une cellule commerciale est créée au rez-de-chaussée.
Le projet a fait l’objet d’un visa de l’architecte des bâtiments de France pour être en co-visibilité de l’abbaye de la Visitation.

 

Photographe :  Paul Hamelin

Serre d’hivernage et aménagements des combles

, XXX

1193

Programme

– Construction d’une serre d’hivernage pour plantes exotiques d’une surface de 42m2 accolé au pignon du garage existant.
– Aménagement des combles existants pour offrir une chambre d’amis avec salle de bain et création d’un palier généreux avec aménagement d’une bibliothèque.
– Remplacement de la chaudière fioul par une pompe à chaleur par géothermie.

Concepteurs

  • Pharo'Ouest

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Privé

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2021

Surface(s)

serre d'hivernage : 42 m²

Coûts

237 700 € (HT) Construction de la serre = 110 000€ (HT) Aménagement des combles = 75 000€ (HT) Géothermie = 52 000€ (HT)

Documents

Vingt ans après avoir fait construire leur maison par la même architecte, ce couple de particuliers est revenu vers elle avec de nouveaux besoins. Aujourd’hui retraités et passionnés de plantes tropicales, ils souhaitent réaliser deux aménagements : la création d’une serre pour protéger leurs plantes durant l’hiver, certaines pouvant atteindre près de trois mètres de haut, et l’aménagement des combles de leur maison — conçus à l’origine pour être transformables — afin d’y installer une chambre d’amis avec salle de bain privative.
Le choix de renouveler leur confiance auprès du même architecte deux décennies plus tard témoigne du succès de leur première collaboration. La qualité du lien entre le maître d’ouvrage et son architecte est en effet essentielle à la réussite d’un projet.
Le projet de la serre d’hivernage, bien que de taille modeste, offre à l’architecte l’occasion d’exprimer pleinement sa créativité. L’enjeu était de s’éloigner de l’image traditionnelle de la serre horticole pour imaginer une structure en harmonie avec une parcelle richement arborée, déjà occupée par deux bâtiments (la maison et un garage) où le choix des matériaux avait été à l’époque soigneusement réfléchi : des matériaux traditionnels et durables, capables de traverser les années sans perdre leur modernité, comme le parement en pierre naturelle posé à sec et la toiture en tuiles plates de terre cuite.
La serre a été implantée en extension contre le pignon sud du garage existant, une solution qui a immédiatement séduit les propriétaires. Adossée à ce mur maçonné, la serre bénéficie d’une inertie thermique naturelle : la chaleur accumulée le jour est restituée la nuit aux plantes. Pour renforcer l’intégration, les tuiles du versant arrière du garage ont été récupérées pour couvrir la toiture de la serre côté ouest, rendant la jonction invisible. Le versant est du garage a, quant à lui, été entièrement refait à neuf.
En cohérence avec la volonté d’utiliser des matériaux naturels et durables, la structure de la serre a été réalisée en bois. Un jeu de traverses horizontales en quinconce apporte à la fois une fonction structurelle et offre des étagères pour les petites plantes.
Le terrain naturel, présentant une pente, a été mis à profit pour le projet : un muret de soutènement en pierre, issu du même matériau que celui utilisé pour la maison et le garage, a été créé. Depuis l’intérieur de la serre légèrement enterrée, ce muret est visible et participe à l’ambiance, tandis que côté jardin, seule la structure en mélèze et le vitrage apparaissent, allégeant visuellement l’ensemble. Pierre, terre cuite, bois de mélèze… Ces matériaux géo- et biosourcés instaurent un dialogue poétique entre le jardin intérieur et le paysage arboré environnant.
Une contrainte technique supplémentaire a orienté la conception : certaines plantes en pots, atteignant jusqu’à 3 mètres de hauteur, doivent pouvoir être déplacées sur roulettes. Une porte de grande dimension a donc été intégrée, avec un seuil adapté et encastré pour faciliter l’ouverture.
Enfin, la rénovation du système de chauffage de la maison — remplacement du fioul par la géothermie — a permis d’intégrer un plancher chauffant sous la serre, assurant un maintien hors gel en hiver.
La nuit venue, la serre se transforme en véritable lanterne, déployant son charme et sa poésie au fil des saisons.

Concernant l’aménagement des combles, la trémie d’escalier ainsi que les fenêtres avaient été prévues dès la construction de la maison, anticipant leur futur aménagement. Le projet a donc naturellement pris en compte ces éléments existants.
Plutôt que de se limiter à créer une simple chambre d’amis avec salle de bain privative et un palier d’escalier, l’architecte a souhaité enrichir l’espace et valoriser son intervention. Le palier d’arrivée de l’escalier, partiellement ouvert sur la double hauteur du salon du rez-de-chaussée, a ainsi été repensé : une grande ouverture vitrée a été créée, mettant en relation visuelle les deux niveaux et favorisant la circulation de la lumière naturelle.
Cette communication visuelle anime le mur du salon, tel un tableau vivant, et s’intègre harmonieusement à l’étage au sein d’une bibliothèque sur mesure, conçue autour de l’ouverture. Le meuble, à la fois fonctionnel et architectural, prolonge ainsi l’esprit du projet : un équilibre entre utilité, lumière et esthétique.

 

Photographe :  Paul Hamelin